Nous
quittons Big Basin Redwoods State Park par la route 236, direction Nord. C’est une route toute en côtes et en courbes
qui encore une fois me donne la trousse.
Pourtant nous rencontrons beaucoup de cyclistes en ce samedi matin. Il faut des nerfs d’acier et des jambes bien
musclées pour s’attaquer à une telle route.
Il
doit aussi avoir un rassemblement de motocyclistes en fin de semaine car nous
croisons un convoi d’au moins 200 motos.
Ça fait du bruit ça monsieur! Les cyclistes se sont arrêtés pour les
laisser passer, car avec les autos dans les deux sens, il y avait de quoi les
inquiéter.
Nous
arrivons à San Francisco vers midi et nous nous rendons sur la rue Clipper dans
le quartier Noe Valley, où nous nous installons pour trois jours dans la maison
d’Ozzie, une amie de notre amie Louise.
C’est une magnifique maison à trois niveaux et nous occupons les 2e
et 3e étages. Ozzie loue sa
maison de San Francisco lorsqu’elle séjourne à Montréal. C’est très joli et bien
situé et nous pouvons nous rendre facilement dans la ville par les transports
en commun. C’est donc que nous
stationnons Oscar sur le bord de la rue très pentue et qu’il ne bougera pas
durant les trois jours; Serge a eu assez de difficulté à le stationner entre
les voitures des voisins qu’il ne veut plus avoir à le refaire.
Le « cable car » de
Powell Street
En
après-midi nous nous rendons au coin de Castro et Market Streets prendre le
Mini Metro qui nous conduit au centre-ville. Une chance qu’Ozzie nous a donné
beaucoup d’informations par courriel sur la façon de se rendre au centre-ville
car sans carte de la ville, nous sommes tout à fait perdus. Heureusement, en débarquant à Powell et
Market Streets, nous apercevons le Centre des visiteurs et nous courons nous
procurer une carte de la ville.
Notre
première activité : aller faire un tour dans le « cable car »
qui part de Powell Street et qui descend jusqu’à Beach Street le long de Hyde
Street. Ce petit tramway est vraiment
une attraction à San Francisco. A chaque
extrémité de son trajet, trois hommes tournent le tramway sur une plate-forme
pour le faire changer de direction. Mais
qui dit « attraction » dit foule de monde et il a fallu faire la
queue longtemps pour embarquer au début et à la fin du trajet.
Le cable car sur Powell Street |
3 hommes tournent le cable car |
La rue Lombard et ses 8 virages
En
débarquant à Beach Street, nous partons marcher le long de Embarcadero Street
où se trouvent Fisherman’s Wharf et tous les quais (piers) d’où partent les
petits et les gros bateaux. Il y a
tellement de monde, et des « étranges » aussi que nous décidons de
remonter par la rue Powell et nous diriger vers la rue Lombard. Cet après-midi, nous avons vu deux hommes nus
avec seulement un cache-sexe marchant dans la rue. Plusieurs rivalisent
d’imagination pour attirer l’attention.
Puis nous arrivons à un plateau où un panneau indique « Do not enter » pour les voitures. C’est qu’entre les rues Hyde et Leavenworth la pente est à 27% et 8 virages en épingle se succèdent au milieu de massifs de fleurs permettant de réduire l'inclinaison à 16°. C’est trop raide pour être remontée par les véhicules, cette portion est donc à sens unique et limitée à 8 km/h. Ceci en fait une attraction touristique très populaire.
Puis nous redescendons par la rue Hyde pour aller reprendre le « cable car » sur Beach Street. L’attente est interminable et un vent froid venant de la mer nous glace. Un couple de mariés arrive pour se faire photographier avec le « cable car ». J’ai froid pour la pauvre mariée dans sa robe légère. Il faut croire que le bonheur fait oublier quelques misères.
Alcatraz
Nous
consacrons notre dimanche à la visite de la célèbre prison Alcatraz qui est
située sur une petite île dans la baie de San Francisco. Cette île hébergea une
forteresse militaire pendant plusieurs décennies soit de 1850 à 1909, puis une
prison militaire de 1909 à 1933 et une prison fédérale de haute sécurité
de 1934 à 1963. C’est là que furent enfermés des prisonniers célèbres tels
qu’Al Capone et Robert « the birdman » Stroud.
Pour
s’y rendre, nous prenons l’autobus 24 au coin de la rue, puis transférons à
Castro et 17th Street pour prendre le trolley de la ligne F qui nous amène
jusqu’au quai 33 où se fait l’embarquement de l’Alcatraz Ferry. Nous commençons à bien nous débrouiller avec
les transports en commun.
Le trolley F-Market |
San Francisco vue du traversier |
En débarquant sur l’île, nous montons jusqu’à la
prison. On nous remet un audioguide en
français qui nous explique très bien la vie dans cette prison, autant du point
de vue des gardiens que des prisonniers.
Ceux-ci nous expliquent comment se sont déroulées les tentatives d’évasions
qui ont eu lieu à quelques occasions mais qui furent sans succès. Le gros défi était la mer et l’eau glacée à
traverser avant d’atteindre la terre ferme. L’île est à 2 kilomètres de la
ville de San Francisco et les prisonniers pouvaient entendre et voir
l’animation de la ville, ce qui était souvent intolérable pour eux.
L'île d'Alcatraz |
Les 3 étages de cellules |
Une cellule, sur la table les règlements |
Le trou |
La salle des visites |
De
retour sur la terre ferme après cette visite intéressante, nous allons nous
promener dans Chinatown, puis revenons au Ferry Building sur Embarcadero Street
pour reprendre le trolley F-Market qui nous ramène à la maison.
Golden Gate Bridge
Pour
notre dernière journée à San Francisco et aussi la journée de ma fête, nous
nous rendons nous promener sur le Golden Gate Bridge. Pour ce faire, nous prenons 3 autobus et un
trolley et tout ça pour $1.50 pour nous deux (c’est le tarif pour senior); nous commençons à être des pros du transport
en commun de San Francisco.
Qui
dit « pont » dit « vent, donc nous n’avons pas pris de chance et
avons mis deux chandails et un coupe-vent; j’ai même des gants dans mes
poches. Oui, il vente beaucoup sur le
pont mais il fait plus chaud que les jours précédents. Au fil des heures, nous
enlevons des épaisseurs.
« Impossible »,
c’est ce que bien des gens pensaient en 1930 de l’idée d’ériger un pont dans le
détroit de Golden Gate où les vents et le courant sont féroces, la brume
presque constante et une faille géologique qui repose à 17 kilomètres de là. Mais l’optimisme et la conviction a triomphé sur
le doute et la peur de prendre des risques.
En janvier 1933 la construction du pont commença pour se terminer en mai
1937. Il est long de 2.7 kilomètres et s’élève de 746 pieds (227 mètres)
au-dessus de la mer. Il a été entièrement repayé dès 1971 par les revenus
générés grâce au péage obligatoire pour le traverser.
Ce
matin, la brume et le vent sont fidèles au rendez-vous. Nous sommes nombreux à entreprendre la traversée
du pont à pied ou en vélo. Nous prenons bien 45 minutes pour nous rendre à l’autre
extrémité.
Le Golden Gate Bridge |
Sausalito
En
chemin, nous décidons de nous rendre à Sausalito et de revenir par le ferry
jusqu’au quai de San Francisco. Ça veut
dire qu’il faut marcher encore 5 kilomètres.
Nous commençons à regretter de ne pas avoir loué des vélos pour la
ballade, d’autant plus que je sens une ampoule se développer sous mon petit
orteil. La route pour les piétons et les vélos passe sous le pont puis descend
et remonte par une route qui sillonne le long de la côte jusqu’à ce que nous
arrivions dans une baie où nous découvrons une adorable petite ville où les
maisons s’assemblent sur une colline près de la mer. En raison de sa situation, elle est à l’abri
des vents de l’Ouest et de la brume. C’est
l’endroit où on aimerait s’installer car en prime la ville offre une splendide
vue sur San Francisco.
Il
est 14h30 quand nous trouvons enfin un restaurant qui nous plaît, le Copita, et
nous ne sommes pas déçus.
A
15h30, c’est l’heure de prendre le traversier pour retourner à San
Francisco. En route, nous longeons à
nouveau l’île d’Alcatraz que nous voyons sous un angle différant d’hier.
Puis,
nous amarrons au pier 1 (quai) et tous les piétons et cyclistes mettent pied à
terre. Nous reprenons le trolley
F-Market juste en face sur la rue Embarcadero et retournons à la maison. Encore une belle journée qui se termine.
Vous nous rappelez de très beaux souvenirs!
RépondreSupprimerBonne continuation.
Les souvenirs, c'est ce qui nous reste des voyages que nous faisons. Regardez la réponse que j'ai écrite au message de Pierrôt et Sylvie. L'invitation vaut pour vous aussi.
SupprimerSan Francisco, nous en avons tellement entendu parler quand ma fille y est allée à maintes reprises. Ce sera sûrement un incontournable quand nous irons dans ce coin de pays! Merci de cette belle visite de ville! Ce fut un séjour des plus rempli! Et bonne fête en retard à Patricia! Nous partons pour Paris dans 2 dodos. Avec le décalage et les journées bien remplies, je vais vous suivre mais ce sera sûrement déphasé.
RépondreSupprimerOui, il faut voir San Francisco au moins une fois dans notre vie, mais la vie trépidante des villes n'est pas ce que nous préférons. C'est pourquoi nous nous sommes sentis si bien à Sausalito où le calme préside.
RépondreSupprimerBon séjour à Paris. C'est une ville où nous aimons toujours retourner. Elle a tellement de vécu.
En septembre prochain, nous irons à Niagara-on-the-Lake pour le festival du vin. Si c'est une activité qui vous tente, vous pourriez vous joindre à nous. Il y a un camping où nous allons et de là nous partons en vélo pour visiter les vignobles et déguster leurs vins.
Ça pourrait être très intéressant effectivement! On s'en reparle!
SupprimerJ'ai un commentaire à faire sur tes photos, Patricia: 1. La photo d'Oscar stationné en pente est absolument charmante. Tu devrais l'envoyer à Michèle: elle pourrait la mettre sur la page Facebook de Safari Condo. 2. Je voulais voir les hommes nus avec leur cache-sexe. Tu n'as pas pris de photo? Franchement... ;-)
RépondreSupprimerBonne idée Julie. J'envoie la photo à Michèle. As-tu son courriel?
RépondreSupprimerPour la photo des hommes nus, nous étions en voiture lorsque nous les avons vue. Mes réflexes n'ont pas été assez rapides.